Des échos relayés en Italie remettent sur la table un débat récurrent à Turin : Luciano Spalletti doit-il avoir un poids direct sur les prochaines orientations du mercato de la Juventus ? L’idée avancée est celle d’un coach davantage consulté — voire décisionnaire sur certains profils — dans un contexte où Igor Tudor aurait, ces derniers mois, disposé d’une marge de manœuvre limitée sur plusieurs dossiers.
En filigrane, ces discussions interrogent la répartition des rôles entre l’entraîneur, la direction sportive et la gouvernance du club. Lorsque l’entraîneur est moins impliqué dans le recrutement, l’objectif est souvent de préserver une ligne stratégique à moyen terme ; à l’inverse, un coach plus influent peut accélérer certains choix “prêts à performer”, au prix parfois d’un ajustement plus court-termiste.
Pour la Juventus, le sujet prend une dimension particulière à l’approche d’une fenêtre hivernale traditionnellement plus complexe : peu d’opportunités, prix élevés, nécessité de trouver des profils immédiatement utiles. Si Spalletti devait effectivement être plus présent dans les arbitrages, cela pourrait orienter le club vers des cibles plus compatibles avec ses principes de jeu et ses exigences de résultats.